[Murmure Nocturne] Soledad De Medina

Fiche de Personnage :
Nom : De Medina
Prénom : Soledad
Surnom ou nom d'usage : Soledad IV De Medina, Marquise d'Arraque. Sa famille la surnome "Solé"
Age : 36 ans
Sexe : ♀
Taille : 1m62
Race : Humaine


Apparence :
Plutôt petite, brune, large d'épaule à la musculature assez peu féminine, son corps est marqué de cicatrices.


Caractère et valeurs :
Soledad est impulsive, belliqueuse, grossière, à une tendance à l'alcoolisme et à se réveiller dans des lits qui ne sont pas les siens.

Elle est cependant d'une loyauté à toute épreuve envers sa famille et ses hommes qu'elles considère comme ses "frères"
Si elle ne passe pas facilement dans "la société" elle est une combattante aguerrie, un général avisé, fin stratège et une meneuse d'homme hors pairs.

Tous ses soldats, ou peu s'en faut sont d'anciens repris de justice et autres bagnards, il lui apparaît en effet plus facile de mener des hommes qui lui doivent tout... cette façon de faire lui a toujours réussi.
Lors des campagnes qu'elle mène, elle "lâche" ses hommes sur les villages et villes ennemis lui résistant, les laissant libre de commettre les pires exactions.
Ceci à un double avantage de son point de vue, canaliser la sauvagerie de ses hommes et faire précéder ses étendards d'un aura de terreur. Cette technique lui a permis d'enlever plusieurs places sans avoir à combattre.

Elle possède un petit jardin secret, son plus grand plaisir consiste à enfiler une robe élégante et lire dans le calme du jardin floral de sa villa, des traités de guerre ou autres récits de bataille.


Histoire :
Assez peu encline à se pencher sur les arcanes de la banques et de la finance, Soledad fut principalement élevée par son oncle, tenant de la lignée des condottieres de la famille. Elle appris avec applications les arts de la guerre et du combat, aimant ce genre de vie.
A la mort de son oncle, elle prends le commandement de la troupe par acclamation générale de celle-ci. Une de ses premières tâches fut de fortifier et de moderniser le village dans lequel son "armée" était installée, puis elle repris son service, principalement au service du royaume, et dans la tradition, "ne portant jamais atteinte à tout intérêt de la Kryte.


Ce que l'on dit de lui/d’elle :
Pour ses proches, elle est une soeur aimante, pour ses domestiques, une maîtresse pleine de bonté et pour ses hommes, une soeur de bataille, un chef de guerre comme il en existe peu, chacun revendiquerait l'honneur de mourir pour elle...

Pour les autres elle est au mieux un porc dans un corps de femme, au pire un monstre cruel et sanguinaire

A propos :

Les condottieres : Ce sont des mercenaires, chef de bandes de la renaissance Italienne, louant, fort cher, leurs services au profit des cités états dans leurs guerres incessantes.

Ne les imaginez pas comme des chefs d'armées, ils sont les éléments qui composent l'armée, Leurs troupes se composent au mieux de quelques centaines d'hommes prenant part à des combats à petite échelle, escarmouches, prise de villes de petite et moyenne importances.

Les condottieres sont en général attaché à un sens très particulier de l'honneur, s'ils sont prompt à se laisser aller au pillage des villages, ils veillent en premier lieu à capturer plutôt que détruire afin de toucher des rançons.

Chose également notable, les condottieres, aux fils de leurs contrats, étaient très souvent amenés à se combattre les uns les autres, là encore, ils essayaient de remporter la victoire en ménageant leurs pertes ET les pertes de l'ennemi, préférant faire des prisonniers que tuer leurs adversaires, une fois la victoire (ou la défaite) déclarée, ils se renvoyaient leurs prisonniers les uns les autres sans demander de contrepartie financière ou autre.

Enfin, il faut savoir que les condottiere furent souvent payé en terre et en possessions. Les cités s'assuraient alors la défense de place forte et la fidélité approximative de ces remuants chefs de guerre.

Ce système alla loin puisqu'entre autres les Verruchio, maitres de Rimini, les Sforza, ducs de milan, les Colona, qui donnèrent à la chrétienté plusieurs papes commencèrent par n'être que des condottieres.